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Ducati Hypermot. Essai

Au guidon de la Ducati 1100 Hypermotard S (équipée pour l’occasion d’une ligne d’échappement libre).

Le moteur est une version allégée (en poids) de celui des Multistrada. Mais l’Hypermotard n’est pas une machine agressive ou extrême. Le 1100 se comporte de manière « hyper » civilisée, souple et doux.
Le twin donne de la voix à partir de 5 000 tr/min jusqu’au rupteur, sans jamais se montrer violent. Il est même capable d’évoluer dans les 2 000 tr/min sans cogner.
Les amateurs de sportives seront déçus par ce réel manque d’explosivité, mais ce bloc n’est pas dénué de caractère. Note : les modèles de notre essai n’étaient pas rodés...

L’ Hypermotard tient parfaitement le pavé sur bon revêtement, alliant confort et précision dans les trajectoires ; et ses repose-pieds autorisant des angles généreux. Quand le terrain se dégrade, son train avant devient volage sur les grosses déformations.
Il faut de la poigne pour garder le cap et enchaîner les courbes quand le rythme se fait plus rapide. Les suspensions à grand débattement induisent de fortes variations d’assiette, notamment sur les gros ralentissements. Les freins se montrent super-performant : deux doigts suffisent à lever l’arrière !

Plus chère que ses concurrentes directes. Elle offre une prise en main plus aisée, une hauteur de selle raisonnable et un poids moindre. Mais question moteur, elle est nettement en retrait sur les hauts régimes par rapport à la KTM 950 Supermoto.
Face à la routière Multistrada, l’Hypermotard s’affirme comme une alternative totalement dédiée aux loisirs, sa faible autonomie et l’absence d’aspects pratiques ne facilitant pas le quotidien.
Des défauts qui n’entachent heureusement pas le plaisir que l’on ressent à son guidon.

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