L’EML Martinique respire le sérieux et la qualité de fabrication. Pas de bricolage, aucun élément n’est découpé ni ressoudé. Sur la moto se greffent une fourche renforcée et une roue avant de 14 pouces, un bras oscillant spécifique avec amortisseurs hélicoïdaux, un pont arrière à différentiel et deux jantes de 16 pouces, ainsi qu’une coque arrière de 40 cm plus large que l’origine.
- La carte grise passe alors en catégorie tricycle, accessible aux permis A ou B. Autre intérêt de la formule, il est possible de lui adjoindre des équipements, vitesses électriques notamment, pour le rendre utilisable par des handicapés. D’autant que la marche arrière électrique de la Goldwing est conservée.
- Le top-case et le large coffre arrière permettent d’emporter 190 litres de bagages. Le port du casque reste obligatoire.

sa façon de se mettre en crabe à l’accélération en virage serré (et gravillonné) est presque rigolote. En courbes rapides, haut du corps vers l’intérieur, gaz grand ouvert et pneus qui crissent... ça passe ! Et c’est beau ! Seul bémol, le freinage, qui n’est pas équipé de l’ABS : l’arrière manque de puissance et l’avant bloque facilement.
- Calé à 130 km/h le six cylindres ronronne, ce moteur est idéal pour un trike.
- Question confort, ce n’est plus une Goldwing ! Même en réglage souple, ça secoue pas mal sur les mauvais revêtements et la force centrifuge déporte le passager vers l’extérieur à chaque virage.

Finalement, on le quitterait presque à regret, ce beau jouet à 41 000 euros (tarif 2005). Oui, vous avez bien lu !
- Mais tous comptes faits, pour frimer sur la Côte, ça reste bien moins cher qu’une Ferrari. Et tout aussi efficace !

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