Bilan occasion

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La lignée des CMT

L’apparition de cette version Custom du 125 bicylindre quatre-temps date de 1978 (CMT).

La seule évolution intervient en 1982. Le circuit électrique passe en 12 volts, le kick disparaît et la boîte gagne un cinquième rapport, mais les freins restent à tambour. Depuis 95, la Rebel reprend le flambeau, avec la même mécanique dégonflée.

Points à surveiller

Les modèles postérieurs à 82 sont plus agréables à utiliser (boîte 5 et 12 V).

- Fréquemment, la chaîne de distribution des CMT bat trop (claquements). C’est que le tendeur de chaîne n’a pas été vérifié. Si le réglage est en bout de course, il faudra changer le patin. Les motos qui ne roulent que sur de petits parcours s’usent plus vite de ce côté (le petit twin demande un long temps de chauffe).

- Les silencieux d’origine sont assez fragiles. Vérifiez qu’ils ne sont pas boursouflés ou percés.

- À partir de 30.000 km, les amortisseurs demandent grâce. Constatez leur changement accompagné de la facture correspondante.

- Lors de l’essai, surveillez que le tachymètre fonctionne bien, le câble risque d’être cassé (gaine non étanche). Dans ce cas, attention au kilométrage fantaisiste, plus faible qu’en réalité.

MÉMO :

  • Câble de compteur : la gaine oxydée risque d’entraver le câble, qui finit par casser.
  • Distribution : vérifiez le bon état du tendeur et la périodicité d’entretien. La chaîne ne fait pas plus de 40 000 km.
  • Allumage : le circuit de charge joue des tours (mauvaise étanchéité). Attention aux démarrages à froid fastidieux qui vident la batterie (plus de kick !).
  • Pots : d’origine Honda, peuvent durer s’ils ne se colmatent pas à l’orifice d’évacuation de la marmite centrale (sous la béquille) . A surveiller car les adaptables ne courent pas les rues.

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