Essai

Ces derniers temps, Harley-Davidson convoque le passé motocycliste américain pour donner un nouvel élan à ses Sportster. Courant bobber avec la « Forty-Eight » ou chopper comme ici avec la Seventy-Two. ET, ironie de l’histoire, c’est avec l’image de la contre-culture libertaire que la marque compte asseoir son succès… commercial.

Et la mayonnaise semble prendre. Grégory, un de nos collaborateurs, s’extasie devant les premières images : « Elle me rappelle mon 1000 fonte ! » Et pour cause, il était doté d’une peinture pailletée similaire, évocatrice des années hippies.

Les ingrédients du Sportster demeurent, à savoir un V-twin monté sur silentblocs riche en sensations et des suspensions arrière qui ne le sont pas moins de par leurs réactions tape-cul. Ce modèle reste donc destiné à de courtes balades, en atteste aussi le choix du réservoir de 7,9 litres. Aussi fin qu’élégant, ce custom se prête aussi à la parade tant il attire l’œil : carters moteur et échappements chromés, et jantes arborant des pneus à flancs blancs.

Comme sur l’ensemble de la gamme, la faible hauteur de selle facilite l’accès et permet un bon contrôle ay feu. Le grand guidon et le fin pneu avant de 21 pouces assurent une bonne maniabilité à un ensemble dépassant les 250 kg avec le plein. Pour ceux qui auraient l’idée (saugrenue) de pousser une pointe, il faut savoir que le grand guidon et la prise au vent qu’il occasionne grèvent un peu la tenue de cap.

Verdict. Look typé et épuré franchement réussi, finition léchée et moteur vivant, cette Seventy-Two ne décevra pas pour la balade dominicale. Sauf au moment de partager votre plaisir, faute de selle passager… Quant à ceux qui envisagent un coast to coast (Nice-Biarritz ?), il leur faudra un minimum d’abnégation… ou lorgner vers un autre cheval.

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