Formation et information. « Les participants ont mis en exergue la nécessité de promouvoir formation, information, contrôle de la vitesse et partage de la route », résume la Fema, dont la FFMC est membre. « Les mesures que nous avons défendues incluent un meilleur contrôle de la formation initiale, la nécessité d’ouvrir des lieux dédiés à la formation et aux examens au permis dans tous les pays de l’Union, ainsi qu’une accentuation de la recherche sur les causes et les conséquences des accidents. »

La crainte de la Fema réside dans la généralisation, sur les véhicules à quatre roues, des systèmes de transport intelligents (ITS, intelligent transport systems). Des dispositifs de gestion du trafic dans lesquels le deux-roues aurait du mal à s’intégrer, à cause de son ergonomie et de sa logique de déplacement très différente. « Travailler sur le comportement des conducteurs et sur les infrastructures est prioritaire », concluait la Fema.

« Décourager ou restreindre l’usage des 2RM ». La Commission entendra-t-elle les motocyclistes ? Rien n’est moins sûr, si l’on en croit l’extrait d’un document émanant de l’Observatoire européen de la sécurité routière (ERSO, European Road Safety Observatory), daté de septembre 2008. « Une réduction significative des accidents de 2RM ne sera possible qu’avec un accès très restrictif aux véhicules de plus grosse puissance, en fonction de l’âge du conducteur. »

L’Observatoire a conscience qu’une telle mesure ne serait pas populaire auprès des usagers, mais aussi de l’industrie des 2RM... Et la suite fait donc frémir, l’ERSO préconisant tout simplement ceci : « Décourager ou restreindre l’usage des 2RM serait plus acceptable si des alternatives s’avéraient plus attractives. Les cycles à assistance électrique ou les véhicules à trois-roues » devraient remplacer nos chères motos. Sombre avenir en perspective…