Un peu plus bas dans la vallée, quittez la D902 et faites un détour jusqu’à Averole. Redescendez cette vallée isolée du monde pour aller admirer l’église baroque de Bessans. Mais il faut avancer un peu.
Forts et cols
Après Lanslebourg, les longues courbes de la N6 vous conduisent aux forts de l’Esseillon et au pont du Diable. Édifiés par les Sardes entre 1817 et 1834 pour protéger le Piémont des invasions françaises, les forts de l’Esseillon n’on jamais servi.
Le système de défense en cinq forts se protégeant réciproquement par des tirs croisés est impressionnant.
Prenez ensuite l’autoroute A43 pour ne sortir qu’à St-Jean-de-Maurienne, histoire de rajoutez à votre palmarès les cols de la Croix-de-Fer (2068 m) et du Glandon (1924 m).
Ces deux cols sont beaucoup moins impressionnants que l’Iseran et imposent une route étroite. Vous pouvez les sauter et gagner une grosse heure si vous êtes fatigué. Dans ce cas, ne sortez de l’autoroute qu’à Sainte-Marie-de-Cuines (N26), au pied du col du Glandon.
Cherchez alors la D213 qui permet de franchir la Madeleine (1993 m). Les alpages de ce large col permettent d’admirer les massifs du Mont-Blanc, des Grandes-Rousses et des Écrins.
Ne pas rater à La Thuile la route de Moutiers (par Doucy). Reposez-vous un instant à Moutiers en flânant dans les ruelles médiévales (Monasterium) et pourquoi pas en visitant la coopérative laitière (fabrication du Beaufort).
Quelques coups de gaz sur la très roulante N90 et vous êtes à Aime (voir la basilique du XIeme siècle), puis à Bourg-St-Maurice.
