Essai

Au premier regard, la nouvelle Diavel ressemble beaucoup à l’ancien modèle. Mais à la lecture de la fiche technique, nous constatons pas mal de petits changements. Le premier est d’ordre ergonomique, avec une selle offrant plus de place, et un guidon plus en arrière.

Plus « urban »
De fait, la position est plus naturelle, et se rapproche de celle d’un roadster « normal ». Mode sur « urban », le moteur, adouci en vue d’une plus grande souplesse se prête avec bonhomie à un usage en ville. Seul l’embrayage hydraulique finit par fatiguer les doigts, tout comme la boîte de vitesses assez dure sous les orteils à bas régime.

Métamorphose
Mode sur « sport » pour partir sur le réseau secondaire, et la Ducat’ se métamorphose. Le Testrastretta 11° offre tout ce que l’amateur de sensations est en droit d’attendre : souple jusqu’à 5.000 tours, il s’envole passé ce cap et balance sa puissance sans la moindre retenue. Un régal.

Roadster sportif
Là, comme lors d’un match paru dans Moto Magazine n°286 (avril 2012), qui confrontait la Diavel à la Yamaha 1700 V-Max, on reste scotché par les prestations d’une machine qu’un tel physique semble interdire. Lourde, longue et montée « large » avec une gomme de 240 mm, la Ducati n’a pas le comportement de ses mensurations, elle se conduit presque comme un roadster sportif !

Mais la garde au sol de la Diavel Carbon demeure très limitée, l’inertie est bien présente, la position « dans » la moto rend les mouvements du corps difficiles et le pneu arrière avoue vite ses limites d’adhérence sous la « pression » du gros twin de compét’.

Verdict
Oui, la Ducati Diavel Carbon est un engin peu pratique, peu discret et vendu à un tarif qui frôle les sommets. Mais rouler à son guidon est une véritable expérience. Opter pour cette machine, c’est faire fi de toute raison, et l’assumer !

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