En Dordogne, sur la départementale 707, entre Saint-Jean-de-Côle et Thiviers, deux radars automatiques de nouvelle génération (un dans chaque sens) étaient en test entre juillet et août. Ils sont désormais en service. Et, conformément aux décisions modifiées du CISR du 11 mai, ils sont précédés de « radars pédagogiques ».

La suppression des panneaux indiquant les appareils déjà en fonction sur les routes du département « devrait intervenir à partir du mois de septembre et se poursuivre jusqu’à la fin de l’année », a indiqué la préfecture. Sur le site Internet de cette dernière, la carte situant les radars automatiques fixes a bien sûr été supprimée.

Comme prévu, selon les mesures du gouvernement, lesdits « radars pédagogiques » se multiplieront, en Dordogne comme partout en France, pour signaler des zones à risques. Des portions de route où pourront se trouver des radars flasheurs. Ou pas. Les pédagogiques, eux, se contentent d’indiquer leurs excès de vitesse aux conducteurs, sans flasher.
Quant aux radars « discriminants » (photo) installés, en hauteur, sur la D707, ils ont capables de différencier les types de véhicules (voitures, camions, motos) et de déterminer la voie sur laquelle est commis un excès de vitesse.

Selon le quotidien Sud-Ouest, « huit points particulièrement accidentogènes ou générant un trafic routier important dans le département ont été définis ». Après validation par l’État, ils devraient être équipés de radars pédagogiques. Des appareils qui coûteraient entre 4.000 et 8.000 euros ; leur installation est estimée jusqu’à 30.000 euros.

(Source : Sud-Ouest)

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