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Essai Derbi 125 Terra : sinueuses Essai Derbi 125 Terra : TT possible Essai Derbi Terra : compteur Derbi Terra : côté pratique Derbi Terra : duo moteur/frein Derbi 125 Terra : look et moulin

Un peu trop sobre…
- Élue plus belle 125 au Motorcycle Design Awards en 2006, la Terra a impressionné dans les salons avec ses lignes tout en arêtes inspirées par celles de la BMW GS. La Derbi se donne ainsi des airs d’aventurière pour attirer les regards. Côté mécanique, elle joue aux sportives avec un double arbre actionnant 4 soupapes. Le moteur développé par Piaggio délivre facilement les 15 chevaux autorisés, mais sa sonorité – un joyeux « clak-clak-clak » – évoque plutôt celle d’un scooter.

La cavalerie peine au démarrage, handicapée par une première bien trop longue. Il faut attendre patiemment la fin du passage à vide (jusqu’à 20 km/h) ou jouer indélicatement de l’embrayage. Agréable et volontaire par la suite, le moulin à eau s’enrage passé 8000 pour atteindre (bruyamment) 130 km/h compteur. L’idéal, croiser aux alentours d’un honorable 110, en goûtant le confort de la large selle et la protection efficace du discret saute-vent. En virages, on profite d’une partie-cycle légère et précise et de suspensions réglées souples qui effacent les petits cahots. Elles permettent même quelques escapades par les chemins de terre.

Le freinage, facilement dosable, est confié à un étrier double piston à l’avant et un simple à l’arrière. Suffisant pour stopper, en solo comme en duo, une gazelle de 138 kg tous pleins faits. Côté équipements, si l’on apprécie le porte-paquets (utile pour l’antivol) et le sabot d’origine, on déplore la finition générale qui n’est pas à la hauteur de la catégorie.

Verdict
- Valorisante esthétiquement et efficace sur route, la Terra s’impose surtout par un prix : 3.899 €. Mille de moins qu’une Honda Varadero, par exemple. Mais sa réalisation empreinte de culture cyclo ne fera pas craquer les motards habitués à l’équipement et à la finition d’une grosse cylindrée. La Terra s’adresse d’abord aux plus jeunes, qui cherchent l’originalité et le fun. À moins que la petite sœur, la Mulhacèn 125, moins chère et plus sexy, lui tire d’emblée dans les soupapes !

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