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Essai Derbi 125 GPR : circuit de Castelloli - vidéo

Adios le mono 2-temps, bienvenido le 4-temps ! Norme Euro 3 oblige, la Derbi 125 GPR accueille désormais sous son carénage un p’tit bouilleur 4-temps de 15 ch. Dans la foulée, la machine ibérique a perdu un peu de sa fougue, mais elle conserve encore de beaux restes. Démonstration sur le circuit de Castelloli avec François, notre spécialiste des 125 cm3 toutes catégories.

Regard furtif façon Aprilia RSV4, large carénage profilé inspiré par la R1, cadre périmétrique alu typé Kawasaki ZXR, petit pot d’échappement rasant le bitume à la manière des Honda CBR et forme des compteurs empruntés au catalogue Ducati… la Derbi a largement puisé chez la concurrence pour séduire et contrer la très typée Yamaha YZF 125, qui fait des ravages ! Un cocktail somme toute réussi qui place d’emblée la GPR parmi les plus belles 125 du marché.

À son guidon, les Mike di Meglio (champion du monde 125 sur Derbi en 2008) en herbe ne se sentirons pas dépassés avec une hauteur de selle de 800 mm, des demi guidons haut placés, des commandes légèrement reculées et un rayon de braquage réduit. La Derbi s’avère confortable et maniable. Emmenée sur le tracé vallonné du circuit de Castelloli, en Espagne, notre Balas Rojas (balle rouge) comme on surnomme les Derbi ici, n’a pas à rougir côté dynamisme.

Doté d’une impressionnante fourche inversée anodisée de 40 mm de diamètre, (110 mm de débattement) et d’un monoamortisseur (120 mm non réglable) en prise directe avec le long bras oscillant asymétrique, la partie-cycle offre un confort et une rigueur qui la rend capable d’un usage sportif récréatif. Le freinage, confié à un étrier radial à 4 pistons et à un disque de 300 mm (220 simple piston à l’arrière), s’avère puissant et facilement dosable : un bon point pour débuter en sécurité.

Côté moteur, on est certes bien loin des performances de l’ancien bloc 2-temps. Mais écologiquement, économiquement et légalement parlant, l’utilisateur est gagnant. Revu pour délivrer ses 15 chevaux hauts dans les tours (zone rouge à 11000tr/min), le bruyant monocylindre 4 temps 4 soupapes à carburateurs issu des trails de la marque reste volontaire, mais il faut le cravacher sur les premiers rapports pour en tirer toute la quintessence. Il autorise néanmoins un honorable 125 km/h compteur et de bonne relance passé les 50 km/h. Sa consommation ne devrait pas dépasser les 4 litres/100 km : plus rien à voir avec le 2-temps !

Verdict. Véritable réussite esthétique, cette nouvelle Derbi possède aussi une partie-cycle inébranlable ainsi qu’une mécanique suffisamment puissante pour animer l’ensemble. Confortable, elle ne décevra pas les jeunes sportifs en quête d’une machine désormais utilisable au quotidien.

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