Alors que pour beaucoup de motards, la route est synonyme de joie, de liberté et d’épanouissement, pour le psychiatre Éric Gallois, la couleur sombre du bitume serait susceptible de provoquer en nous la déprime…

Comme le ciel, le macadam « est notre cinquième façade » et influe sur notre humeur, explique-t-il dans une interview accordée au site lesinrocks.com.

Et de poursuivre : « Dans ma région, jusqu’aux années 70-80, les routes de campagne étaient roses. Les nuits d’hiver, sous la pluie, ces routes reflétaient une certaine luminosité. Elles n’inspiraient pas de peur ni d’angoisse. Il y a une dimension esthétique qui apaise. »

De nos jours, la perte de luminosité due à la couleur sombre du bitume induirait angoisse et état dépressif.

Photothérapie
Pour valider sa théorie, Éric Gallois évoque, dans lesinrocks.com toujours, la photothérapie utilisée par exemple au centre hospitalier Saint-Anne, spécialisé notamment dans la dépression. Cette méthode est basée sur l’utilisation de spectre lumineux pour soigner, entre autres, l’état dépressif.

Alors finalement, est-ce que changer la couleur de nos routes améliorerait la cohabitation entre leurs usagers, plus heureux d’engranger les kilomètres ? Doit-on poser cette question pour les prochaines réunions du Conseil national de la sécurité routière ? Doit-on tenter une expérimentation, comme pour la limitation à 80 km/h ?

Un débat sans saveur, sans doute, mais avec de la couleur ! Voilà donc de la matière pour animer vos discussions un soir de road trip devant un ballon de rouge, ou un petit verre de blanc… À chacun sa couleur !

Publicité

Commentaire (0)