mm.com : As-tu reconnu les spéciales ? Comment trouve-tu le parcours 2010 ?
DB : J’ai bien sûr pas mal reconnu et je trouve que c’est un bon parcours, avec des spéciales assez rapides dans l’ensemble. À part les circuits, les spéciales qui détermineront en partie le classement de ce Moto Tour sont les deux spéciales alpines à Notre-Dame-du-Pré, car elles
sont rapides, longues et difficiles à mémoriser. Celle de Janvais aussi n’est pas mal…

mm.com : Et cette fameuse étape surprise dans les Alpes qui avait chamboulé le classement en 2009 ?
DB : Je trouve que le Moto Tour est un rallye avant tout. Les organisateurs proposent cette année encore une étape secrète, dite « marathon », mais il disent aussi : « Si la météorologie n’est pas de la partie, nous allons descendre la moyenne. » ! C’est du n’importe quoi sous
le couvert de la sécurité… Pluie ou pas pluie, c’est pareil pour tous les pilotes et je trouve cette décision antisportive. C’est à chacun de gérer sa course, de prendre ses responsabilités et accepter le cas échéant de prendre des pénalités. C’est aussi ça le rallye et non pas uniquement les spéciales.

mm.com : Tu es le favori de cette édition, quels autres pilotes peuvent prétendre à la victoire finale à Toulon ?
DB : Je suis très motivé cette année, mais le rallye peut justement réserver pas mal de surprises… Sur le papier, Manoël Delaval est mon principal adversaire, mais des types comme Alex Busquets, Julien Toniutti ou Thomas Da Silva sont à surveiller. Quant à Lionel Richier, il est très fort sur circuit, mais c’est son premier Moto Tour et n’a peut-être pas encore le tempo sur les spéciales sur route. Il faudra toutefois se méfier de lui.

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