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C’est une route large, roulante et très bien entretenue. Les courbes s’enchaînent sans risque, les barrières de sécurité sont doublées, bref un parcours de rêve. Au Rayol Canadel (résidence de Sacha Distel ) un belvédère offre un point de vue superbe sur les îles d’Hyères (Port Cros, Porquerolle, Ile du Levant) Arrêt photo obligatoire.

Un café au bar Bora Bora sur le port au Lavandou pour se dégourdir un peu et le chemin reprend par Bormes les Mimosas, siège de l’écurie moto Tech 3 d’Hervé Poncharal, pour rejoindre la N 98 jusqu’à l’entrée d’Hyères. Là, cap plein nord par la D12, direction Pierrefeu, Puget Ville, Carnoules et sa locomotive à vapeur de 1932 exposée sur 8 m de rails en bordure du carrefour, Besse sur Isole par la D13 qui coupe peu après la N7 à hauteur de Flassans pour remonter vers le centre Var.

Toujours par la D13, on rejoint Cabasse, Carcès et son lac EDF, puis Cotignac et Sillans la Cascade sur la D22.
Le restaurant retenu par les Varoudeurs pour le repas de midi est à l’égal du ravissement de la balade : Raffiné, copieux et convivial. L’Auberge du Grand Chêne, route de Barjols est une adresse à conserver précieusement tant les qualités de l’accueil et du service sont remarquables. De plus un grand parking laisse les motos à la vue des convives.

Le sanctuaire de Cotignac, ou le sauvetage de la royauté

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Cotignac, situé sur la D13 à 24 km au nord de Brignoles est un village provençal au fort passé historique. Situé sur une colline à 262 m d’altitude, il conserve marquée une architecture défensive propre aux Comtes de Provence mais recèle également un site religieux tout à fait remarquable : Le Sanctuaire de Notre Dame de Grâces, qui a joué un rôle important dans l’histoire de la royauté au 17ème siècle. Il est probable que sans lui, la France n’eût pas connu Louis XIV.

Explications :
Chacun sait que Louis XIII et Anne d’Autriche, mariés très jeunes en 1615 connurent d’énormes difficultés pour procréer. En 1630 encore, une grossesse n’arriva pas à terme. La Reine priait beaucoup pour donner un descendant à la couronne de France et on pensait que seul un miracle y parviendrait. La révélation apparût à Frère Fiacre le 27 octobre 1637 à Cotignac lorsqu’il compris par message divin que la Reine devait demander publiquement que l’on fit en son nom trois neuvaines de prières, dont la première à ND de Grâces à Cotignac, la seconde à ND de Paris à la cathédrale et la troisième à ND des Victoires, l’église de son couvent.

Devant la précision et l’acuité des indices, les supérieurs de Frère Fiacre transmirent l’information au cardinal De La Rochefoucauld. Les trois neuvaines furent dites et se terminèrent le 5 décembre 1637, en présence du couple royal à Cotignac, soit exactement neuf mois avant la naissance de Louis Dieudonné le bien nommé et futur Louis XIV.
A la naissance, la Reine reconnaissante fit venir Frère Fiacre au Louvres et le couple royal s’agenouilla devant lui pour le remercier. A noter aussi qu’à la mort du religieux et à sa demande, son cœur fut inhumé au sanctuaire de Cotignac où une plaque le rappelle.

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D’autres faits hautement religieux se sont déroulés dans ces lieux, dont l’apparition de St Joseph, figure habituellement très discrète de la chrétienté, qui y pris la parole pour la seule et unique fois en 1660 afin d’indiquer l’emplacement d’une source à un berger dont le troupeau mourait de soif.
Ce sont là les faits les plus représentatifs du lien étroit qui semble unir le sanctuaire de Cotignac au monde spirituel, mais d’autres exemples de moindre envergure ont été constatés au cours des siècles.

Michel Marcand correspondant 83

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