Jeudi 20 janvier, une réunion a eu lieu concernant l’avenir du circuit Carole, avec l’ensemble des acteurs concernés, dont la FFM et la FFMC. Qu’il soit maintenu sur son site actuel ou déménagé, le circuit de Seine-Saint-Denis (93) ne devrait pas disparaître. Une bonne nouvelle pour le sport et la formation moto en Ile-de-France.

La réunion du 20 janvier sur l’avenir du circuit Carole était présidée par Daniel Canepa, préfet de la Région Ile-de-France, en présence de tous les acteurs concernés : les représentants de l’État, de la région, du département de Seine-Saint-Denis, ainsi que François Asensi, député-maire de Tremblay-en-France, commune sur laquelle se situe Carole. Les usagers du circuit, les motards, étaient représentés par Jacques Bolle, président de la FFM (Fédération française de motocyclisme) et la FFMC (Fédération française des motards en colère).

Maintenu sur place ou déplacé, le circuit semble sauvé
« Le député-maire de Tremblay-en-France a indiqué qu’il était favorable au déplacement du circuit Carole à l’intérieur du territoire de sa commune », relate la FFM dans un communiqué faisant suite à la réunion. « La Fédération française de moto, pour sa part, a confirmé qu’elle était prête à reprendre la gestion de cet équipement courant 2011, sous réserve que celui-ci soit remis aux normes en terme de sécurité, ce qui semble acquis. »

Qu’il soit maintenu sur son site actuel ou qu’il soit reconstruit ailleurs, l’avenir du circuit semblerait donc assuré. « Une série de réunions concernant, pour certaines, la construction du nouveau circuit, et pour d’autres, la reprise de la gestion de l’équipement actuel sont programmées d’ici le mois d’avril prochain », précise la FFM. « La FFM et la FFMC constatent que, pour la première fois dans "l’histoire" du déménagement du circuit Carole qui dure depuis près de 25 ans, une solution concrète permettant de relocaliser le circuit est proposée. »

Une vocation sociale, sportive et de sécurité routière
« Les hypothèses de financement de ce déménagement semblent réalistes dans le cadre d’un tour de table porté par l’État, l’AFTRP (Agence Foncière et Technique de la Région Parisienne, NDLR), la Région Ile-de-France et le département de la Seine-Saint-Denis. »

La FFM et la FFMC « se félicitent de ces avancées significatives ». Considérant les propositions annoncées comme des engagements, les deux associations espèrent qu’ils seront tenus. Ce qui permettrait « de pérenniser enfin l’avenir de cet équipement motocycliste dont la vocation sociale, sportive et de sécurité routière n’est plus à démontrer ».

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