Dans la grande famille des motards, la réputation de Motul n’est plus à faire puisqu’il reste l’un des intervenants majeurs sur le marché des lubrifiants moto. Mais pour le grand public, les insensibles au plaisir motocycliste (les pauvres…), Motul est moins évocateur de cette ambiance d’atelier, de garage, de bouclard. Ah l’incomparable odeur de l’huile de vidange au fumet un tantinet carbonisé… Alors pour apparaître aux yeux de tous, la petite entreprise familiale fait un premier pas dans le 7e art.

Dans « Un petit boulot », sorti le 31 août dernier, le logo rouge et blanc occupe une place conséquente en toile de fond d’une station-service, l’un des tableaux principaux du long-métrage. Le pari est gagnant, puisque le film de Pascal Chaumeil, porté par l’excellent Romain Duris, avec des dialogues piquants écrits et notamment interprétés par Michel Blanc, s’impose comme l’un des principaux longs-métrages de la rentrée.

La bande-annonce d’« Un petit boulot »

Synopsis
Le film raconte les péripéties de Jacques, ancien ouvrier au chômage, qui devient par nécessité tueur à gage. De notre avis (expert en huiles de vidange, pas en cinéma !) cette fiction est une réussite, jamais lourde, jamais ennuyeuse et parfois même amusante. De quoi passer un bon moment... même s’il ne sera que très peu question de moto ! Le spectateur apercevra juste une Honda 125 XL, conduite par Romain Duris, dans les premières et dernières minutes.
Quant à la marque, même si la présence de Motul dans la station-service est un peu trop grossière, le choix du film, aux allures vintage, valorise l’image de l’entreprise familiale. Pari gagné.

C’est la seconde fois que Motul investit dans le cinéma. En avril dernier, il était possible de voir la marque affichée dans le film italien « Veloce come il vento » (traduction : « Rapide comme le vent »), qui suit une jeune pilote sur les circuits du championnat automobile d’Italie GT. Le film a glané son lot de récompenses au festival italien Gloden Ciak Awards.

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