Suzuki G-Strider - 2003
Suzuki G-Strider concept 2003 cruiser {JPEG}

Présenté au Tokyo Motorshow en 2003, le G-Strider est l’aboutissement du cruiser selon Suzuki. La volonté du constructeur est de proposer une moto esthétiquement futuriste, technologiquement aboutie, et sortant des sentiers battus par Harley-Davidson et consorts.
La position de conduite - qui n’est pas sans rappeler à nouveau la moto de Kaneda dans Akira - est spécialement étudiée pour offrir le meilleur confort possible. L’inclinaison du siège - et ceci n’est pas une blague !- est calquée sur la position d’une personne détendue en apesanteur.
De plus, comme chez Yamaha avec sa Morpho, tous les éléments posturaux sont entièrement réglables : direction, repose-pieds, siège et dossier. La gigantesque bulle aérodynamique est elle aussi modulable selon l’envie du pilote.

Suzuki G-Strider concept 2003 cruiser guidon screen {JPEG}

Technologiquement, cette G-Strider se veut à la pointe. Elle embarque un écran LCD qui, en plus d’afficher toutes les informations d’un compteur moto traditionnel, peut diagnostiquer tout le véhicule grâce à de multiples capteurs. Sur le réservoir, un pavé tactile permet d’accéder facilement aux différentes options retranscrites sur l’affichage au guidon. Ce concept ne lésine évidemment pas sur les options multimédias, comme l’affichage d’un GPS sur un deuxième moniteur placé derrière la bulle.
Les rétroviseurs quant à eux, sont remplacés par des écrans avec caméras de recul.

Suzuki G-Strider concept 2003 cruiser arrière {JPEG}

À l’instar des Falco-Rustyco et Nuda-01, c’est à nouveau un monobras oscillant - pièce visiblement chère à Suzuki - qui sert le train avant. La moto est propulsée par un bicylindre de 916 cm3 à boite automatique CVT, offrant tout de même la possibilité de shifter les vitesses électroniquement sur cinq programmes. Elle fait par ailleurs écho aux machines de chez Honda proposant quelques prestations similaires : on pense à la DN-01 ou encore à la Vultus, aux carrières assez discrètes chez nous.

Crédit photos : Suzuki.at

Kawasaki ZZR-X - 2003
Kawasaki ZZ-RX concept 2004 sport GT {JPEG}

Lors de l’édition 2003 du salon de la moto de Milan (EICMA), Kawasaki a dévoilé une vision radicale du Sport-GT : « Sport » pour sa vocation supersportive et « GT » car conçu pour être la plus confortable de toutes. Kawasaki a soif de conquête sur ce segment et présente cette ZZR-X comme la moto « ultime » de la catégorie, défiant la Suzuki Hayabusa au passage.

Évinçant la traditionnelle fourche, la firme japonaise imagine une direction montée sur un bras oscillant qui, grâce à ses deux pointes, se greffe sur un amortisseur. Cette conception permet au guidon de balayer tout l’espace entre le carénage supérieur et inférieur. Le cache supérieur semble prolonger le réservoir de carburant mais il n’en est rien : l’essence est stockée au centre de la moto, sur la partie inférieure. Ainsi, on peut aisément observer que ce qui s’apparente au réservoir se divise en deux parties : l’avant sert la direction (proche de la bulle), l’arrière abrite un espace de rangement suffisamment grand pour y stocker un casque. Une idée exploitée depuis par Honda avec les NC 700 et NC 750.
Ce système de direction novateur est censé améliorer la précision des trajectoires et le confort d’utilisation, peu importe le mode de conduite.

Kawasaki ZZ-RX concept 2004 sport GT coté {JPEG}

Autre originalité du modèle : le carénage modulable. Comprendre par là que la carrosserie, l’assise et la bulle sont paramétrables selon le style de conduite adopté. En mode « sport », la bulle et les éléments de carénage se déplacent pour optimiser l’aérodynamique de la moto. Le mode « tourisme » rehausse la bulle et améliore confort et protection. Un dernier mode permet, selon la vitesse de croisière, la redisposition des pièces d’habillage en temps réel.
Côté agrément d’utilisation, la moto comprend de multiples rangements, certains indécelables.

Cette ZZR-X ne restera qu’un concept, sans détails sur sa motorisation. Ceci dit, nous pouvons aisément supposer qu’elle inspirera la firme dans la conception de sa 1400 ZZR de 2005.

Crédit photos : Kawasaki, Young Machine

Honda VTX Cruiser - Concept 1 - 2004
Honda VTX Concept 1800 {JPEG}

Un an après la présentation de la G-Strider de Suzuki, Honda dévoile sa propre interprétation du cruiser du futur, mais pour le marché américain. Équipée d’une fourche dérivée de la Honda Valkyrie Rune, elle est motorisée par le V-Twin de la VTX 1800 (107 ch à 5000 tr/min). Honda en profite pour abandonner les rondeurs caractéristiques du style custom au profit de lignes anguleuses à la japonaise, sculptées en carbone.
Même si l’expérimentation s’avère bien moins radicale que chez Suzuki, cette VTX Concept a le mérite de remuer un peu les codes esthétiques du segment.

Honda VTX Concept 1800 arrière {JPEG}

Honda choisira de mettre le concept sur la touche, et commercialisera une moto plus traditionnelle - voire néo-rétro - la même année : la VTX 1800 N qui, comme la VTX Concept 1, s’inspire de la Honda Valkyrie Rune.

Crédit photos : American Honda Motor Company

Suzuki Stratosphere - 2005
Suzuki Stratosphere 6 cylindres Katana Concept {JPEG}

Presque 15 ans avant de ressusciter le mythe de la Katana, Suzuki réfléchissait déjà à remettre le modèle sur le devant de la scène. Baptisé « Stratosphère », ce concept reprend les lignes sabrées du modèle des années 80. Intégré dans un cadre tubulaire, le moteur de 1100 cm3 est cadencé par 6 cylindres en ligne. À ce propos, le coup de maître de Suzuki est de proposer un six pattes bien moins imposant que sur un CBX 1000 : aussi compact qu’un 4 cylindres, il développe une puissance « stratosphérique » de 180 ch.

Suzuki Stratosphere 6 cylindres Katana moteur {JPEG}

Avec son réservoir en aluminium et sa carrosserie forgée en acier de Damas (utilisé entre autres, dans la forge des Katana japonais - voyez la référence !), le poids de la moto est annoncé pour 210 kg à sec.
La transmission offre deux modes : manuel et automatique.

Suzuki Stratosphere 6 cylindres Katana Concept guidon {JPEG}

Dotée d’une technologie à la pointe avec un écran multifonctions, la moto propose également une position de conduite entièrement réglable : repose-pieds, guidon et bulle sont modulables afin de rendre sa conduite accessible à tous les gabarits.

Les rumeurs de commercialisation finirent aux oubliettes, tout comme ce 6-cylindres, pourtant envisagé pour équiper les futures Suzuki Hayabusa.

Crédit photos : Suzuki Motor Corporation

Subaru HS 500 sa - 2007
En 2007, les rumeurs allaient bon train à propos de cette petite sportive motorisée par Subaru. La firme étant essentiellement connue pour ses automobiles à quatre roues motrices - la Subaru Impreza en tête - il y avait de quoi s’interroger sur la machine.

Subaru HS500 SA 500 moto concept {JPEG}

La moto reçoit un monocylindre de 500 cm3, développant 50 ch (à 8 000 tr/min). Ce moteur - le Subaru ES50 - est connu pour équiper les quads de la marque coréenne Hsun, mais aussi ceux du constructeur américain Polaris. Grâce à son cadre en aluminium et la légèreté du moteur (43 kg), le poids total annoncé est de 168 kg à sec.

Subaru HS500 SA 500 moto {JPEG}

Certes, ce n’est pas une fiche technique à réveiller les foules. Mais la réputation de Subaru n’est plus à faire : fiabilité des moteurs, véhicules mythiques et parcours rallye légendaire auraient pu stimuler l’intérêt du public. Le petit mono serait, de surcroît, tombé à point nommé pour concurrencer les autres motos du segment.
Mais malgré quelques photos volées en 2009, la moto de la marque étoilée - sans doute prévue pour être vendue par Hsun à en croire les photos promotionnelles - n’a jamais connu de suite.

Subaru, pas étranger aux deux-roues
Après la Seconde Guerre mondiale, Subaru - alors connu sous le nom de Nakajima puis renommé Fuji Sangyō - suspend son usine de fabrication d’avions de chasse. En grande difficulté à tous les niveaux, les Japonais ont besoin de modes de transport. Afin d’y répondre rapidement, le constructeur nippon conçoit un scooter inspiré des Powell de l’armée américaine : le Fuji Rabbit S-1. Construit avec des restes d’avions de Nakajima - à l’instar des roues et de la carrosserie -, ce scooter de 135 cm3 est une bénédiction pour le peuple japonais. Il fut fabriqué et distribué par milliers d’exemplaires pendant 20 ans.

subaru fuji rabbit scooter 1946 {JPEG}


Crédit Photos : Hsun, Subaru Corporation, Jorsindo.com, automobiles-japonaises.com

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