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CISR : la CSIAM veut concerter d’urgence CISR : le président des importateurs est en colère

Mobilisation. « La réaction épidermique des usagers est justifiée, a poursuivi M. de Seynes. Les mesures prises par le gouvernement sont détestables. A titre personnel, je manifesterai, le 18 juin prochain aux côtés de la FFMC et de la coordination des usagers de la route ».

Réunions. Le président de la CSIAM a ensuite précisé la position officielle des constructeurs et importateurs de moto, qui se sont réunis le 26 mai dernier avec les instances sportives (la FFM) et les représentants d’usagers (la FFMC) pour faire le point sur la réaction que doit avoir le secteur des deux-roues motorisés face à ces mesures discriminatoires.

Propositions. « Nous allons envoyer nos propres propositions sur la sécurité au gouvernement, pour tenter de corriger ces mesures qui pourraient être adoptées dès septembre 2011 », a précisé Eric de Seynes.

Réflexion. La CSIAM dénonce notamment l’idée d’obliger les conducteurs à porter un dispositif rétro-réfléchissant, qui ne laisse que peu d’alternative au fameux « gilet jaune ». « Nous nous proposons de réunir une cellule de crise autour des équipementiers, en leur demandant de proposer des vêtements de tous les jours intégrant des dispositifs rétro-réfléchissants, poursuivait M. de Seynes. Nous évaluerons l’opportunité d’offrir aux usagers une reprise de leur ancien vêtement en échange d’un neuf, équipé de ce dispositif. Nous voulons proposer des mesures dénuées de la contrainte, et d’une certaine forme de brimade. »

Intentions. On le voit, il n’est pas question pour les importateurs de laisser les autorités imposer cette marque discriminante qu’est le gilet jaune. « Nous irons par la suite à la rencontre des candidats à l’élection présidentielle, afin de connaître leurs intentions sur les deux-roues motorisés », concluait Thierry Archambault, président délégué de la CSIAM.

Interrogations. Les importateurs et constructeurs de moto soutiennent la mobilisation contre les mesures discriminatoires du CISR, et se présentent en interlocuteurs lobbyistes actifs des pouvoirs publics, non loin de la FFMC qui, elle, représente les usagers. La Fédé propose depuis plus de vingt ans des idées sur la sécurité routière aux autorités. Elle est rarement écoutée. Les industriels auront-ils plus d’écho ?

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