Essai

Vintage
Longtemps, les filiales européennes ont mis la pression sur l’usine bavaroise pour qu’elle produise ce type d’engin. Et finalement, BMW y est allé de bon cœur, en remodelant l’historique R 1200 R à la sauce vintage.

Première mission, garder l’ancien twin à refroidissement par air pour obtenir un look bien dépouillé, puis alléger la partie cycle au maximum (une fourche traditionnelle remplace le Telelever).

Dans sa version minimaliste, réservée à la conduite solo (avec le petit dosseret de selle alu), le bâti arrière est réduit à sa plus simple expression, car un faux cadre supplémentaire vient renforcer l’existant si l’on veut emmener un passager.

Finition parfaite
La finition frise le parfait : réservoir alu peint et vernis, autres pièces en aluminium à tous les étages… on en prend plein les yeux.

Sur la route, la nineT sait tout faire. Véloce avec son gros twin de 110 ch et sonore avec son échappement en titane généreux en décibels, elle sait également rouler en douceur, sur un filet de gaz, la mécanique faisant preuve de souplesse à la réaccélération. Côté comportement, c’est également du tout bon.

Tape c… 
Malgré une fourche dénuée de réglage, les variations d’assiette sont mesurées, surtout à la prise des freins. Revers de la médaille, le confort est aux abonnés absents et le fessier appréciera les pauses lors d’un long voyage.

Comparée aux néo-rétro actuelles (Triumph Bonnie, Moto Guzzi V7, Honda CB1100), la BMW offre indéniablement les meilleures prestations. Puissante, bien finie et tenant sérieusement la route, elle ne souffre finalement que d’un tarif stratosphérique, avoisinant les 15.000 euros. Pas donné, le vintage !

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