R 100 RS dans les années 80 puis R 1100 RS dans les années 90 ont fait les beaux jours des versions Reise und sport, autrement dit voyage et sport, avant que la 1200 ST (Sport tourismus) aux lignes ingrates ne fasse un flop il y a tout juste 10 ans. Le concept n’a pourtant pas vécu, à preuve cette 1200 aussi agile que racée.

Vocation voyage
Avec une selle d’origine plutôt basse (seuls les moins d’ 1 m 70 se feront livrer la moto en selle basse), des demi-guidons assez larges qui tombent sous les mains sans pencher le buste, la RS affirme d’emblée sa vocation voyage. Pas besoin de se relever pour profiter du paysage, et pas besoin de forcer pour virer d’un virage à l’autre. Ajoutons à cela une bulle réglable manuellement et nous voilà installé pour de longues virées.

Confort
L’aspect sportif est assuré par des lignes racées, un cadre apparent, une sonorité rauque bien travaillée et une fourche inversée à la place de l’habituel Telelever. Notons que la version essayée, disposant de l’ESA Dynamic (en option), garantissait un amortissement au top sur tout type de revêtement et un confort de très bon niveau malgré un selle ferme.

Le moteur se prête aussi à tous les usages : souple et coupleux pour la balade, assez puissant et vif pour jouer. Seul regret, il devient difficile de savoir que l’on chevauche un gros twin, si ce n’est par son frein-moteur encore conséquent.

Verdict
Après un roulage à bon rythme sur les (très) petites routes du Perche, il est à retenir que cette RS est dotée de la capacité d’improvisation attendue sur une machine dédiée à la fois au tourisme et au sport. Elle allie maniabilité et rigueur tout en restant confortable. Une machine originale, qui se démarque des roadsters et gros trails en vogue.

À découvrir
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Voir aussi
- Le livre historique "Les flats twins de 1923 à 2007"
- Le recueil de dessins de Philippe Gürel : "Les flats Twins"

et pour le look :
- le T-shirt à moteur BMW de la collection "Coeur de motards"