Depuis quelque temps - soit, selon le magazine Auto Plus, depuis le 8 juin 2009 -, la limitation de vitesse a été ramenée à 110 km/h sur plus de 400 km d’autoroute jusque-là limités à 130 km/h. En Lorraine, par exemple, ce ne sont pas moins de 180 km qui ont été panneautés dans ce sens.

Parmi les argument avancés par les responsables de la circulation de divers niveaux figure en premier la sécurité routière. Viennent ensuite la fluidification du trafic et la diminution des gaz à effet de serre, liée à une baisse logique de la consommation de carburant.

La majorité de ces baisses de la limitation de vitesse a eu lieu tant sur des sections urbaines et péri-urbaine que sur des secteurs où la circulation est particulièrement dense. C’est ce qu’explique, sur son site, le journal l’Alsace : « Le tronçon autoroutier de l’A31 reliant Nancy à Metz et Thionville (Moselle) compte parmi les axes de circulation nord-sud les plus chargés d’Europe avec une moyenne de 80.000 véhicules/jour, dont 10.000 à 15.000 poids lourds. »

Plusieurs associations d’automobilistes ont dores et déjà protesté, avec des arguments de bonne foi, d’autres moins, contre ces mesures, qui touchent aussi, depuis le 15 juillet, l’autoroute A8 dans les Alpes-Maritimes entre le Var (Nice) et Vintimille, à la frontière Italienne. Un parcours où déjà vingt tunnels sont limités à 90 km/h.

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