Après la balade, les véhicules ont été exposés jusqu’à 16h sur l’esplanade du château de Vincennes. À noter que la traversé de Paris a lieu deux fois par an, en juillet et en janvier. Au fil des années, cet événement est devenu un rendez-vous incontournable pour les amateur d’anciennes.

Un arrière goût revendicatif

Bien évidement, dans une période où le véhicule terrestre à moteur est la cible préférée de quelques « écolos » bien-pensants – comme le maire de Paris, Bertrand Delanoë, qui veut ranimer le projet Zapa (Zones d’action prioritaire pour l’air), et par ce biais bouter hors de la capitale ce genre de véhicules –, on peut craindre le pire sur l’avenir de ce type de manifestations. D’ailleurs, malgré l’ambiance joviale, le projet de M Delanoë d’interdire dans la capitale les voitures d’avant 1997 et les motos d’avant 2004 a bien sûr été au cœur de certaines discussions passionnées…

Patrimoine

Mais Michel Romanet-Perroux, le président de l’association organisatrice, préfère jouer la carte du dialogue en démontrant que les quelques centaines de kilomètres parcourus chaque année par ces véhicules de collection à travers l’Hexagone ont peu d’impact sur l’environnement. Et que vouloir tuer cette activité serait aussi une véritable catastrophe pour les milliers de personnes qui en vivent, ainsi que pour le patrimoine français.

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