La police australienne lutte activement contre l’insécurité routière. Dans la ville de Frankston, au sud du pays, les officiers ont usé d’une loi de saisie de véhicule pour s’emparer de la moto d’une fillette de 5 ans. Sous la surveillance de son père, la petite Laney Frankland tournait en rond, avec son deux-roues de 49cm3, dans un cul-de-sac au bout de son quartier.

Un voisin trouve que tout cela fait trop de bruit et appelle la police. Les officiers arrivent et expliquent à la fillette qu’elle ne devrait pas être ici. Ils décident de saisir la moto et demandent l’intervention d’un camion de dépannage pour emmener l’objet du délit (pas évident de transporter une mini-moto). La rebelle de la route court vite pleurer dans sa maison. Sa mère explique que maintenant la fillette trouve que "les policiers sont des méchants".

Pourtant, la petite Laney a de l’expérience, elle conduit des jouets-motos depuis l’âge de deux ans, soit plus de la moitié de sa vie ! Ses parents lui avaient acheté ce nouveau 49 cm3, six mois auparavant, au prix de 400 $. Ils devraient maintenant payer 550 $ pour récupérer la moto.

La police a utilisé la loi de saisie de véhicule appelée "hoon". Cette loi leur donne le droit de saisir n’importe quel véhicule à la condition qu’il a été utilisé de façon "asociale". Grâce à cette loi "hoon", la police de l’Etat de Victoria a généré plus de 3 millions de dollars.

Comme quoi en Australie, il n’y a pas de petits profits !

Photo d’illustration

(Source : 3AW)

Publicité