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Essai au guidon de l’Aprilia 1000 RSV4 Factory

Essai Aprilia 1000 RSV4 Factory. Posez vos mains sur les bracelets et planquez-vous derrière la bulle de cette sportive très performante pour un tour complet sur le circuit de Misano. Moteur !

En images

Essai Aprilia RSV4 : sophistication à bord Essai Aprilia RSV4 : moteur puissant et compact Essai Aprilia RSV4 : réglage à tous les étages Essai Aprilia RSV4 : train avant haut de gamme Essai Aprilia RSV4 : look racé résolument sport Essai Aprilia RSV4 Factory : usage avant tout piste

La RSV 4 reçoit les derniers raffinements techniques : tirage des gaz électronique type « Ride By Wire », admission variable s’appuyant sur des cornets en deux parties (probablement réservée à la Factory), cartographie moteur programmable au guidon pour amadouer les 180 ch du V4 en version européenne. Compact, le bloc a permis l’élaboration d’une partie-cycle fine : la RSV4 semble plus petite que l’ancienne RSV 1000, qu’elle remplacera.

Détails d’exception. La position du moteur peut varier en hauteur, la colonne de direction changer d’angle et l’axe du bras oscillant coulisser de bas en haut pour affiner la géométrie. La Factory se pare de plus de magnifiques suspensions Öhlins.
Une fois le séant posé sur la selle, la position de conduite se montre exigeante : la distance selle/repose-pieds est faible (420 mm), et les demi-guidons sont largement basculés sur l’avant.

Le premier tour sur une piste mouillée se fait donc « sur des œufs », mais le V4, surprenant d’onctuosité à bas régime, aide à augmenter peu à peu le rythme.
Au moment « d’essorer » la poignée, la mécanique répond immédiatement. La poussée, franche mais dosable, devient explosive de 10.000 tr/min (le haut des cornets se soulève) à la coupure. Dans cette configuration libre, le potentiel, impressionnant, semble largement de taille à lutter avec les motorisations les plus musclées.

Pourtant réglé souple pour privilégier la douceur des réactions sur sol glissant, le châssis s’est montré agile et sécurisant. Facile à emmener, précis et stable, il nous a fait regretter l’humidité persistante malgré les pneumatiques « pluie ». Des gommes qui ont d’ailleurs bien accepté les contraintes d’un redoutable freinage parfaitement dosable.

Verdict. Certes, à 19.990 €, cette version Factory s’adresse avant tout aux amateurs fortunés ou aux compétiteurs. Mais le potentiel dévoilé nous a largement convaincus. Le moteur est une vraie réussite, le châssis est en phase avec la cavalerie. Prévue pour septembre, la version Racing devrait bousculer plus sérieusement la hiérarchie des hypersports, notamment avec un tarif « contenu » entre 14.500 et 15.500 €.

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