Face à l’ancien 996 cm3, ce nouveau bloc se montre bien plus souple et sur le dernier rapport, la machine accélère entre 2 500 et 3 000 tr/min sans cognements réprobateurs. L’utilisation sur toute la plage de puissance est facilitée par la douceur des montées en régime, un comportement surprenant compte tenu du gain de puissance obtenu aussi à haut régime. En fait, ces progrès sont liés à un alésage plus important et à une course réduite, ainsi qu’aux soupapes dont le diamètre a été augmenté (autant à l’admission qu’à l’échappement) et l’angle refermé de 40° à 25°. D’où la dénomination « Testastretta » pour la forme de la culasse à « tête étroite ».

La tenue de cap est toujours sans reproche mais cette nouvelle Ducati reste une machine physiquement exigeante. Et dans les enchaînements rapides, par exemple, il ne faut pas hésiter à forcer le contrebraquage pour bien rentrer en virage et à la tenir fermement lors des accélérations. Pas de doute, la 998 reste une Ducati ! Au chapitre des freins, les disques sont désormais de 4,5 mm d’épaisseur au lieu de 5 mm. Soit une diminution de poids qui permet de contrer plus facilement la force gyroscopique pour mettre la moto sur l’angle. À signaler que pour un freinage efficace, l’action sur le levier doit s’effectuer de façon musclée.

La Ducati 998 de base possède de nombreux atoutspour évoluer sur piste. En utilisation routière, la souplesse et l’onctuosité du moteur, en progrès, laissent augurer davantage de plaisir qu’avec la 996, même si, en raison de la position de conduite, elle risque d’être toujours aussi fatigante.

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