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Dans les passages urbains quelques peu encombrés, le moteur offre une souplesse remarquable en acceptant de reprendre gentiment dès 60 Km/h en 5ème. Docile, il répond franco à la moindre sollicitation de la poignée de gaz, bien servi par une boîte douce et soignée. Le couple maxi (6,9 m.kg) est situé à 3500 tr/min. Quand on ouvre ça souffle. Autre aspect intéressant, le frein moteur est aussi au rendez vous. Ceci complète un frein arrière à tambour suffisant en balade, mais un peu juste sorti de la philosophie custom.

La qualité de la partie cycle font permets de s’amuser avec le Volusia... si on reste raisonnable. Dans ces conditions, même sur des revêtements peu soignés, la machine ne se désuni pas en courbe. Typique des customs, la limite est donnée par la garde au sol. Le cardan qui sait se faire oublier. Plus les kilomètres s’additionnent, plus l’envie d’aller voir encore plus loin démange. En plus d’être joueuse, saine et facile, sans être un pullman, la Volusia est assez confortable pour son pilote. Un pouf symbolique peut accueillir un passager, qui n’aura que le pilote pour se tenir. Dommage car la VL 800 Volusia montre d’excellentes aptitudes routières.
 
Séduisante pour un motard chevronné féru de couple à bas régime et de balade, ce joli custom valorisant peut aussi convenir à un jeune permis. Sa souplesse, sa rigueur et la docilité du moteur sont toutes prêtes à pardonner bien des erreurs.

Moto Magazine N°177

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