Bilan occasion

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Suzuki 600/1200 GSF Bandit Suzuki 600/1200 GSF Bandit : à bord Suzuki 600/1200 GSF Bandit : 4 en 1 Suzuki 600/1200 GSF Bandit

Les points forts

L’un des roadsters les plus réussis de la production.

Un subtil mélange de classicisme et de brutalité. Tout le monde est sous le charme de cette crapule de "Bandit" ! Le confort des suspensions est très apprécié en solo et la position de conduite reposante permet de longs parcours sans fatigue. Une Bandit équipée d’un pare-brise, ou la version carénée, devient presque une grande routière. Le quatre cylindres est suffisamment plein et coupleux pour s’accommoder des balades tranquilles, et assez susceptible sur l’ouverture des boisseaux pour devenir un redoutable outil à baston. La grosse Bandit 1200 cc porte ces sensations au superlatif. Rien d’étonnant, dès lors, à ce que les propriétaires de la "petite" soient pris de crises épileptiques à la seule vue du gros calibre. Aucun doute : la Bandit, ça remue la pulpe !

Les points faibles

L’absence de jauge à essence et d’indication de température moteur est regrettée par les possesseurs de Bandit 600. Sur les deux versions, il est difficile d’arrimer des bagages ou de monter un petit porte-paquet La proue bombée de miss Bandit s’y oppose formellement. Les repose-pieds arrière, trop haut perchés, fatiguent le passager. Dommage, puisque la selle et les poignées de maintien sont très bien conçues. L’amortisseur et la fourche sont de toute façon trop souples dans ces conditions, et la garde au sol s’amenuise. Enfin, la boîte manque parfois de précision, surtout lors des rétrogradages (faux point mort entre plusieurs rapports). Détail énervant à la longue puisqu’il faut jongler entre les rapports pour rester au-dessus de 7000 t/mn et profiter de la puissance du quatre cylindres (600 cc).

Points à surveiller

La 600 cc Bandit ne supporte pas les climats humides. Le crachin, le brouillard, et, à fortiori, la pluie ont raison de sa superbe et la transforment en crapaud toussotant. En effet il faut empêcher l’eau de se glisser entre le radiateur d’huile et le moteur. Car, sinon, elle remplit inexorablement les puits de bougie des deux cylindres du milieu et s’infiltre ensuite par le petit trou anti-condensation du capuchon de bougie. Plusieurs remèdes sont possibles, le plus rationnel étant de remplacer l’embryon de garde-boue avant par un modèle plus enveloppant (ou pour les "rats", de tailler une bavette dans une vieille chambre à air). La pose d’un petit déflecteur taillé dans l’alu ou le plastique, fixé au radiateur d’huile, est la solution la moins chère et la plus discrète. Assurez-vous que la modification a été réalisée sous peine de rentrer en bus à chaque averse ! Sur les versions 95 de la 600 cc, vérifiez que la chaîne n’entre pas en contact avec le carter de protection fixé au bras oscillant. Dans certains cas, elle finit par s’user jusqu’à la rupture.

MEMO

  • Amortisseur : traquez les dépôts gras sous la selle et sur l’amortisseur. Fuites fréquentes dès 15 000 km. Préférez les machines équipées d’adaptable.
  • Pot d’échappement : certains tubes d’échappement se constellent de piqûres de rouille dans la vitrine du concessionnaire...
  • Moteur : à mécanique aussi pointue, un entretien suivi. Assurez-vous que la vidange a bien eu lieu tous les 5 000 km idem pour les filtres et bougies.
  • Allumage : puits de bougie sensibles à l’eau. La pose d’un déflecteur sous le radiateur d’huile résout généralement le mal.

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