La position sur la Suzuki VZ-R 1800 - presque dragster si on omet les jambes en avant - incite à donner du gaz. Le moteur est franchement exubérant... L’énorme couple met à mal la suspension arrière, qui se gèle sous l’effet du cardan. Rien à voir avec les autres twins de cylindrée approchante... Le bloc Suz’ continue de pousser bien au-delà des autres... La plage 3 500 à 6 500 est un concentré de sensations et en cas d’excès, le freinage puissant et dosable veille au grain...

Malheureusement, l’enthousiasme est franchement entaché par une suspension arrière « raidissime » et Il faut attaquer le contre-braquage avec vigueur pour que la moto daigne se pencher un poil.
- Et surtout garder cette pression sur le guidon sous peine de voir l’Intruder se redresser. Un pneu arrière de 240, c’est beau, mais ça ne fait pas tourner.
- De toute manière, la garde au sol est quasi nulle, les repose-pieds crient grâce au moindre virage.
- Le tout est d’anticiper les courbes et surtout de ne pas surestimer la vitesse d’entrée. Une finesse de pilotage qui finit vite par lasser, tant le moteur de la Suzuki VZ-R 1800 incite à la déraison.

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