Le pilote est franchement basculé sur les demi-guidons. Du coup, les parcours en milieu urbain finissent par fatiguer les avant-bras. Dommage car à allure lente, cette Suzuki dispose d’une stabilité naturelle sécurisante et d’un rayon de braquage honorable.

Moteur :
- Puissant, coupleux et très souple, le bicylindre est disponible à tous les régimes. Sur petite route, en profitant de son fort frein moteur, le conducteur peut se jouer des courbe sans solliciter les freins. La SV 1000 S se relance en sortie de courbe avec une facilité déconcertante, même sans jouer de la boîte.
- D’ailleurs, ce bicylindre excelle dans cet exercice car dès 3000 tr/min, il reprend sans broncher et catapulte l’équipage pour atteindre la plage de puissance la plus efficace, juste au dessus de 5 000 tr/min.
- Là, le moteur pousse jusqu’à la zone rouge (11 000 tr/min) sans broncher. Essayé en version libre (120 ch), la Suzuki SV 1000 S s’est montré particulièrement gourmande.
- Avec une conso moyenne de 9,4 l/100, l’autonomie n’excède pas à 150 km avant réserve !

Tenue de route :
- Dotée de suspensions conventionnelles, cette Suzuki tient parfaitement le pavé quel que soit le revêtement.
- Une tenue de route sûre, mais pas sans critiques. Sur les compressions importantes, la SV 1000 S absorbe la déformation avec sécheresse et l’amortisseur de direction aide le train avant à reprendre son cap.
- Lors d’une descente de trottoir la fourche peut arriver en butée. Passé ce constat, le pilote profite à plein d’une géométrie rassurante.
- Facile à inscrire en courbe grâce à une position sur l’avant et stable dans les grandes courbes.
- Dans les enchaînements serrés, la SV 1000 se montre plus rétive et demande plus de poigne.

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