Le museau à double optique superposées l’apparente à la 1300 Hayabusa. Le carénage bénéficie de lignes franches aux angles vifs. Un plus qui contentera les possesseurs de 1000 qui ne pouvaient pas, jusqu’à présent, se démarquer des propriétaires de GSX-R de plus faible cylindrée. Sur notre modèle d’essai, la peinture du réservoir était déjà attaquée par les frottements du blouson à 900 km...

Le moteur est presque inchangé, mais l’échappement est désormais entièrement en titane. Sur circuit, la GSX-R bridée s’est montrée toujours aussi prompte à prendre ses tours et d’une puissance impressionnante, même amputée de près de 50 ch. Le fort couple favorise les relances sans avoir à jouer de la boîte quelque peu bruyante. Ce moteur donne tout son potentiel en utilisation purement loisir, notamment sur routes agrémentées de nombreux virages ou la puissance et la précision font sa force. Au quotidien, plongé dans les embouteillages il chauffe rapidement. De plus chaque démarrage nécessite de faire patiner l’embrayage.

Les modifications de la partie cycle, nous dit-on, allège la machine de 2 kilos. Pourtant, sur notre balance, la GSX-R 2003 prend un bon kilo, soit 200 kg tous pleins faits, sur la version 2002. Son comportement sur piste est toujours aussi bluffant. Facile à la mise sur l’angle malgré une position de conduite physique, la GSX-R se montre impériale de stabilité, même sur les déformations du bitume. Un frein de direction est monté d’origine pour limiter les amorces de guidonnage à l’accélération.

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