Vous avez officié pendant tout le Tunisia Rally Tour en tant que directeur de course aux cotés de Georges Bagousse. Avez-vous appris des choses à ses cotés et si oui, qu’est ce qui vous a le plus marqué ?
Énormément de choses et même si je reste avec lui encore un mois ou un an, je sais que je vais encore apprendre des choses. Georges fait partie de la commission rallye TT à la FIM, mais il était ici directeur de course avec une licence tunisienne. Il a beaucoup d’expérience en tant que directeur de course et il m’a surtout appris à être intransigeant avec la sécurité.

Pendant les spéciales sur route fermée à la circulation, j’étais stressé de savoir qu’il pouvait y avoir des accidents, qu’un pilote pouvait se blesser. Il est très important de bien préparer une spéciale, de la sécuriser, d’avoir assez de commissaires… Après ce rallye et avant de lancer un championnat des rallyes en Tunisie, nous avons beaucoup de travail à faire. Cela commence avec la rédaction d’un vrai code sportif, des règles techniques de sécurité (RTS) et d’un règlement pour chaque discipline.

Georges et le président de la commission des rallyes routiers en France vont par ailleurs m’aider... Nous devons aussi revenir au sein de la FIM car c’est très important pour nous d’être affilié à une instance internationale. L’ancien président ne nous a laissé que des dettes, dont 11 000 euros que l’on doit à la FIM et que nous allons payer très bientôt. Mais sachez que j’ai bon espoir de voir un jour le sport moto prendre sa vraie place en Tunisie. Au sein de la nouvelle Fédération on œuvre tous dans ce sens…

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