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La troisième semble être la bonne. Après deux versions intéressantes, mais pénalisées par des fixations de protecteurs de genoux perfectibles, la marque française Bolid’ster a brillamment revu son jean Ride’ster. Les protecteurs belges A-xoc (certifiés niveau 2), remarquables de finesse et de souplesse, sont boutonnés de manière plus fiable et évitent les irritations générées par les Velcros utilisés auparavant. Le jean est toujours tissé avec de la fibre Armalith 2.0, un fil ultra résistant gainé de coton qui avait surclassé la concurrence lors de l’épreuve de résistance à l’abrasion publiée dans le Moto Magazine n°315.

Lors des premiers enfilages, ce pantalon surprend par sa rigidité liée à son mode de fabrication (pas de délavage, présence d’une résine de finition...). Compter quelques lavages pour que le Lycra, la composante élastique insérée dans la toile, donne toute sa mesure. Un léger évasement des bas de jambes, façon boot cut, faciliterait le recouvrement des bottes. Ce Ride’Ster III est pensé pour la route alors allons-y !

En selle, nous avons apprécié les jambes suffisamment longues pour recouvrir les chevilles et le surplus de matière pour couvrir les lombaires. Le mince filet d’air s’infiltrant entre les mailles s’est révélé idéal pour les températures rencontrées lors de notre essai (de 5 à 30°).

Reste la question du tarif : 450 €. C’est bien au-delà des prix habituellement pratiqués. Mais voilà, ce modèle n’est pas comparable avec la concurrence tant sa technicité et sa qualité de fabrication - française (Cap-Breton) - le placent au-dessus de la mêlée. Un effort qu’il est difficile de regretter.

Voir notre comparatif de 9 jeans renforcés dans le Moto Magazine n°343

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