Cet attrait pour la compétition se concrétise également par une présence constante sur les circuits.
 Ainsi, un semi-remorque est présent et sert de base logistique aux techniciens Shark sur les épreuves du MotoGP, du Mondial Superbike et d’Endurance, des Grand Prix de Moto-Cross.
 Et les pilotes apprécient. « On forme une véritable famille ! », assure Jean-Jacques Lacroix, l’un des techniciens de la marque. « Nous sommes très à leur écoute, afin d’adapter au mieux le casque à leurs exigences ».

Résultat, les pilotes restent fidèles, comme Carl Fogarty qui a coiffé le casque au requin durant 6 ans, collectionnant au passage 4 titres de champion du monde Superbike !

Au passage, une idée reçue est battue en brèche : les casques que portent les pilotes de course sont strictement identiques aux modèles commercialisés pour le grand public.

Des pilotes comme Anthony West ou le Français Jules Cluzel portent des casques standards, sans peinture personnalisée.
 À tel point qu’il est possible pour les techniciens Shark de s’approvisionner rapidement en cas d’urgence : « Cela est arrivé une fois à Jerez. Un pilote est tombé plusieurs fois durant les essais, et nous nous sommes retrouvés à court de casques.
 Heureusement, j’ai pu me dépanner chez un concessionnaire local. » Seule la configuration intérieure est adaptée selon la forme du visage. « Nous disposons de plusieurs types de coiffe, de mousses de différentes densités.
 Cela nous permet de répondre à toutes les demandes », explique Jean-Jacques Lacroix.

L’implication de Shark dans la compétition se traduit indéniablement en retombées commerciales.
 Avec une production annuelle d’environ 400 000 casques, la marque détient, depuis 7 ans, le leadership sur le marché français, devant Nolan. « Sur le plan européen, nous sommes leader sur le segment des casques en fibres », annonce Jean-Marc Manuguerra « mais notre objectif de faire aussi bien à l’export. »
 Après des filiales implantées en Espagne, en Italie, en Angleterre, Shark vient de signer un accord - lors du dernier « Intermot » de Cologne - pour la création d’une entité en Allemagne.

Thierry Leconte conjointement avec Yannick Leverd