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Sécurité routière : oubliée, la concertation Sécurité routière : le gouvernement garde le cap Sécurité routière : opérations de grande ampleur Sécurité routière : les associations fourmillent d’idées

Les associations fourmillent d’idées

La question des motocyclistes a pourtant été évoquée par les associations. « Plusieurs mesures ont été envisagées, confiait le ministre lors d’un point presse succédant à la réunion. Par exemple, pour utiliser les ressources de la technologie, qui est très utile en matière de sécurité routière, nous pensons aux limiteurs de vitesse. Nous envisageons également un programme visant à doter les motards d’un blouson airbag. » Enfin, ultime option de Claude Guéant, « proposer une modification des plaques d’immatriculation pour qu’elles soient plus visibles ». Tiens, tiens, on en revient aux radars…

« Pas assez compétent »

Interpellé sur la légitimité de la circulation inter-files, et de la répression excessive des forces de l’ordre depuis quelques semaines, le ministre a botté en touche : « Je ne suis pas assez compétent, à ce stade, pour me prononcer là-dessus. » Claude Guéant s’est voulu rassurant, auprès d’associations qui « demandent que l’on maintienne le cap, que la sécurité routière demeure une mesure prioritaire pour le gouvernement ». Qu’elles se rassurent, leur vœu sera exaucé !

Opération répression

Le ministre a ainsi annoncé « des opérations de grande ampleur ». L’objectif est de lutter en particulier contre la vitesse excessive ou l’absorption d’alcool ou de stupéfiants avant de prendre le volant. Ces opérations seront menées par la gendarmerie, la police, la douane, et même… l’inspection du travail !

Véhicules banalisés

D’ores et déjà, « un certain nombre de directives a été donné aux forces de l’ordre pour accentuer les contrôles en véhicule banalisés, et en tenue civile, précise Claude Guéant, afin que la peur du gendarme puisse conduire à des comportements plus vertueux ». Selon le ministre, il s’agit de créer « une nouvelle culture de la conduite automobile ».

Rien de nouveau

Mille radars devraient être implanté avant les élections de 2012, dont 400 d’ici à la fin de cette année. Les mêmes que promettait déjà Brice Hortefeux, son prédécesseur, en début d’année 2011. Seule nouveauté : « Les gendarmes et les policiers seront munis de radars de nouvelle génération (embarqués, ndlr) permettant de contrôler les automobilistes dans le flux de la circulation depuis un véhicule en mouvement. »

Lutter contre l’essoufflement

Une nouvelle fois, un ministre chargé de la sécurité routière propose la peur du gendarme comme remède aux accidents. Alors qu’il serait intéressant que les Français aient peur d’avoir un accident. A l’heure où la politique au radar montre ses limites, avec des chiffres de mortalité qui s’envolent, Claude Guéant s’accroche aux branches des fidèles de la répression routière, pour redonner un coup de fouet à une politique répressive qui s’essouffle.

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