Jour 1 : le rallye de Tataouine

Dans le parc fermé, tous types de machines se côtoient. De la Yamaha 500 XT à la FJR 1300, en passant par une pimpante Africa Twin. Le départ se fera de l’hôtel au matin pour se finir aux dernières lueurs du jour.

C’est parti pour une longue journée de course. Les pilotes s’élancent pour des centaines de kilomètres dans la région avant de tourner la poignée plus en coin dans une spéciale de 3,3 km, qu’ils parcourront trois fois.

Pour gérer la spéciale, Eric Serenne, un expert de l’encadrement des rallyes en France, soutient les Tunisiens lors de cette première. Mais que ce soit pour les commissaires ou les directeurs de course, ce sont bien les autochtones qui font le travail. Des Tunisiennes surtout, la majorité de l’équipe étant féminine.

La course montre les différences de niveaux. Les Français l’emportent au classement scratch avec une poignée de secondes d’avance sur les pilotes locaux. Julien Toniutti s’impose mais il est hors classement. C’est Mehdi Klial qui remporte donc officiellement la première épreuve du championnat, devant Bruno Serena et Anas Krifa.

Jour 2 : la côte en deux coups de guidon

Petite mais difficile course de côte... 1,3 km à parcourir pour une vraie belle montée. Le champion de France marque le pas en 53"59 secondes, sans forcer. Derrière, des machines comme des TDM ou des Speed Triple seront un peu plus à la peine. Le premier Tunisien, Med Saddem Trabelsi, grimpera au sommet en 1’00"27.

Mais finalement, les résultats on s’en moque. Le tableau est vite délaissé pour faire place à une ambiance festive à l’occasion de la remise des prix. En Tunisie, on rit, on gueule… on vit !

La première épreuve est terminée. S’ensuivront deux autres manches pour conclure ce championnat : à Bizerte, en mars 2014, et à Tabarka, en juin.

Espérons que ce championnat perdurera et attirera de nombreux participants. C’est tout le mal que l’on souhaite aux organisateurs, après avoir passé deux jours à leurs côtés, dans un pays chaleureux.

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