Contre le CT moto, les principaux arguments de la FFMC

- Les études des chaînes de CT ne sont pas crédibles (Ndlr : selon ces chaînes, une mystérieuse étude conclurait que 7% des accidents de moto sont dus à une défaillance technique), il n’y a aucun nouveau chiffre pour contredire l’étude la plus sérieuse sur le sujet (MAIDS) et ses 0,7% de défaillance technique potentielle. Et tous les chiffres fiables et de bon sens, notamment des assureurs et des experts de la question, qui savent bien que les comportements sont LA cause d’accidents.

- Ce n’est pas parce qu’un véhicule présente, lors d’une expertise après coup, une défaillance par rapport à un point précis du CT que c’était LA cause de l’accident (par exemple une ampoule arrière grillée fait compter le véhicule comme défaillant… même si le crash est une collision frontale).

- Les pays ayant les meilleurs taux d’accidents notamment deux-roues (par exemple Hollande et Finlande), n’ont pas de CT.

- C’est une nouvelle mesure discriminatoire : ceux qui n’ont pas les moyens de changer régulièrement de véhicule seront ceux à qui on fera payer le plus de contrôles (tous les ans à partir de la 7e année !), alors qu’il n’est pas prouvé qu’ils sont plus impliqués dans les accidents.

- De façon générale, AUCUNE étude n’a jamais réussi à prouver que les CT, auto ou moto, avaient un impact sur l’accidentalité. Ils laissent rouler moins de vieux trucs, oui, mais ce ne sont pas forcément les véhicules anciens qui ont des accidents, au contraire même dans le cas des deux-roues.

- Même l’argument environnemental n’est pas suffisant : pousser les gens à renouveler leur véhicule est peut-être bon pour le commerce, mais le bilan écologique global est négatif en détruisant un véhicule amorti pour le remplacer par un neuf, même s’il pollue un peu moins en fonctionnement que le vieux.

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