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Vaccins antirouille : étape 2 Vaccins antirouille : étape 3 Vaccins antirouille : étape 4 Vaccins antirouille : étape 5 Vaccins antirouille : étape 6 Vaccins antirouille : étape 1

Chaque pièce de la moto dispose d’une protection anticorrosion d’origine : vernis, peinture, passivation, chromage, anodisation, etc. D’une part, leur tenue dans le temps est liée au prix que le constructeur a bien voulu affecter à ce poste. Les Japonaises haut de gamme, les BMW et autres Harley sont généralement très résistantes aux attaques climatiques.

À l’opposé, les machines à budget serré (125, basiques et roadsters d’entrée de gamme) bénéficient de traitements de surface plus symboliques. Elles demanderont davantage d’efforts pour arriver fraîches au printemps. Ces traitements sont moins efficaces par temps humide. En effet, la présence d’eau (phase aqueuse pour les chimistes) accélère les réactions entre l’agent corrosif et le matériau à protéger.

Terrain neutre

Les agressions peuvent être acides (résidus de gaz d’échappements ou d’autres composés présents dans les eaux de pluie), ou alcalines (sel routier, détergents ménagers ou de station de lavage HP). La première parade consiste donc à éliminer le moindre dépôt de poussière ou de crasse diverse : ce sont autant de milieux où stagnent humidité et agents corrosifs.

En clair : lavez la moto ! Et surtout, avec encore plus de soin que pour le lavage, rincez-la. Car les restes de détergents sont eux-mêmes corrosifs. Un lavage haute-pression en mode savon sans rinçage est donc une grosse bêtise.
L’eau du robinet, toujours proche du neutre, dissout les dépôts à la fois acides et alcalins. Faute de temps, rincer rapidement la moto après un trajet hivernal humide permet donc déjà de contribuer à sa santé.

Soins préventifs

Une fois la moto propre et sèche, anticipez les agressions futures sur les parties métalliques. Les pièces en alliage d’alu sont les plus sujettes aux attaques climatiques de surface (Étape 1).

Les peintures les plus fragiles nécessitent aussi beaucoup de soin, voire l’application d’une couche protectrice (Étape 2).

Certains organes peu accessibles, comme les connexions électriques, demandent une intervention ciblée après déshabillage partiel de la moto (Étape 3).

Ensuite, un graissage des commandes évitera tout grippage et perte de feeling, des points cruciaux étant donné l’adhérence réduite à la mauvaise saison (Étape 4).

Enfin, une usure des articulations de suspension (joints usés, graisse d’origine échappée) s’ensuivrait inévitablement si on laissait y pénétrer les salissures des projections (Étape 5).

Dernier point à surveiller : la moto démarre avec une clef. Mais encore faut-il que la serrure réponde présent ! Une simple application d’aérosol préviendra son usure, mais aussi un possible blocage dû au gel (Étape 6).

Sans oublier...

Le soin apporté en cours d’année paiera également l’hiver venu, que la moto roule ou qu’elle soit remisée dès les premiers mauvais jours. Un exemple : le graissage préventif des filetages rencontrés au cours de l’entretien. Un autre ? Malgré un faible kilométrage, le coûteux kit-chaîne peut, au cours de l’hiver, se retrouver inutilisable à cause des attaques de rouille s’il n’a pas été graissé à temps. Une situation hélas ! fréquemment rencontrée aussi au printemps, si la moto a été remisée sans avoir bénéficié de ce graissage préventif.

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