MM : Après la Buell XB, la Honda CBR 1000 et la Yamaha FZ8, te voici cette année avec une Yamaha R1. Ce n’est pas une moto un peu trop extrême pour les spéciales sur route ?

DB : Je suis un pilote professionnel en contrat avec Yamaha. J’ai longtemps hésité à choisir une moto dans la gamme de la marque, mais ce qui m’a les plus enchanté dans cette R1 est son allonge à mi-régimes. Certes elle est un peu lourde de l’avant - c’est pour cette raison que j’ai mis un guidon plus haut - mais les dixièmes que tu perds en entrée de virage tu les gagnes à la sortie. Sur route, c’est un style de pilotage qui me convient bien. De plus, une nouvelle machine, c’est toujours un nouveau challenge et ça, j’adore !

MM : Tu as certainement reconnu le parcours 2011. Comment le trouve-tu et quels seront tes principaux adversaires ?

DB : Contrairement à ce que tout le monde pense, je ne passe pas mon temps sur les spéciales à faire des reconnaissances. J’ai simplement reconnu les nouvelles spéciales pour connaître leur configuration et je peux vous dire qu’elles sont rapides. Je trouve par ailleurs le parcours de ce Moto Tour 2011 pas assez dur ni suffisamment sélectif.

Je comprends très bien que beaucoup de pilotes n’aiment pas les spéciales de nuit ou les étapes marathon difficiles, mais cela enlève du caractère à la course. Mais bon, cela me fait très plaisir en tout cas de retourner dans le Périgord, la région où j’ai passé mon enfance (le Moto Tour traverse l’Ouest de la France cette année. NDLR).

Quant à mes adversaires, je regrette surtout l’absence de Manoël Delaval. C’est le pilote qui m’a le plus donné du fil à retordre pendant ces cinq années de participation. En 2011, il faudra surtout se méfier de Mathieu Gines, Lionel Richier et Matthieu Cayrol. Pour le premier c’est sa première participation et pour les deux autres leur deuxième. Ils sont tous rapides sur circuit et je sais qu’ils sont très motivés pour me succéder.

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