Juste avant les premiers runs, il confie la gorge nouée : « Cette piste est vraiment impressionnante, je vais faire mon possible pour monter sur le podium, mais cela n’est pas évident. »
Le Canadien n’est pas à son aise et pour cause, la piste comporte deux « murs » dont l’un atteint 93°, la limite admise dans le règlement. La majorité des pilotes vont s’y casser les reins et exécuter de splendides loopings.
Une fois ces deux obstacles franchis, il reste encore une pente d’une trentaine de mètres à parcourir quasiment à la verticale (il est quasiment impossible de tenir debout), avant d’atteindre la dernière barre rocheuse sur laquelle est fixée la banderole de l’arrivée !
Cette Montée Impossible porte depuis peu le nom de « Mondial » puisque dorénavant c’est l’élite de la discipline qui se rassemble à Decazeville. Une cinquantaine de pilotes sont présents.
Ils représentent douze pays, dont les Pays-Bas, la Suisse, l’Autriche, l’Allemagne, les Etats-Unis, le Canada, l’Estonie, La Norvège et la Belgique.
C’est l’infatigable Patrick Innocenti, du MI 12, qui est l’initiateur de cette épreuve. Un de ses objectifs est atteints, puisque un règlement « international » sert désormais de référence.
Ce dernier a été élaboré lors de la première épreuve de la « Montée Impossible des Nations » de 2004.
Il tient compte des spécificités de chaque pays, puisque les Etats-Unis, notamment, ne tolèrent pas de larges pneus comme c’est le cas en France. Mais l’essentiel était de faire de Decazeville le rendez-vous incontournable des fondus de Montée Impossible, et ce pari est en passe de réussir.
L’Américain Smith Jason a été le plus rapide à atteindre le sommet de la Montée Impossible de Decazeville.
Il faut dire aussi que tous les pilotes US ont été efficacement coachés par la légende Kerry Peterson, le seul a avoir remporté toutes les épreuves de « Hill Climbing » aux Etats-Unis.
le site du MI12