Un compteur de vitesse affichant 200 km/h, un compte-tours dépassant les 10.000 tr/min, un look façon CBR 600 RR… Honda n’y va pas par quatre chemins pour séduire sa jeune clientèle potentielle. Cela pourrait être franchement abusif si la marque avait oublié les exigences du quotidien.

Mais du riche tableau de bord à la généreuse poignée de maintien du passager en passant par des rétroviseurs intelligemment écartés ou encore les rangements disponibles, rien (ou presque) ne manque sur la remplaçante de la NSR.

La position de conduite n’a rien d’extrême et les commandes sont ergonomiques. Le poids, lui, n’est pas handicapant (19 kg de moins que son aînée), tout comme la hauteur de selle ou la prise en main. Ouf ! D’autant que cette sportive reste correcte jusque dans son tarif (inférieur de moitié à celui d’une NSR) grâce aussi à une fabrication « Made in Thaïland ».

Dans les tours

Par ailleurs, si ce petit mono moderne, avec en particulier une course du piston très courte, ne s’exprime vraiment qu’une fois la barre des 6.000 tr/min atteinte, en dessous, tout se passe avec souplesse et douceur.
Mais en cas de dépassement il ne faut pas hésiter à descendre deux ou trois rapports… comme sur un 2-T. Côté boîte justement, de la douceur mais pas assez de précision.

Rien à dire, en revanche, sur la tenue de route puisque la CBR est agile et stable grâce à sa géométrie de sportive et à ses suspensions de bonne facture. Le freinage est facile à doser et assez efficace, même en conduite rapide.
Quant à la consommation de carburant, elle ne dépasse pas les 5 litres aux 100 km (3,7 l en moyenne), même à 132 km/h, sa vitesse maxi.

Verdict. Ceux qui participeront à la Junior Cup apprécieront cette moto pour ses qualités dynamiques et son moteur vif dans les tours. Pour les autres, la CBR 125 R reste une petite sportive sûre, abordable, facile et utilisable au quotidien, en solo comme en duo.
Elle est cependant un peu creuse à bas régime. Quant à tous ceux qui ont connu des 125 au freinage et à la tenue de route incertaine, ils n’ont pas à regretter leur jeunesse.

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