Ça démarre doucement, comme pour chauffer les pneus... Le changement de vie d’Erwan Artet, le personnage central, ne dévoile pas tout de suite sa passion pour la moto. On va crescendo, le temps de prendre le rythme. Puis la coloration moto de ce polar se dévoile, d’abord sous les traits d’un Café Racer Voxan (!), puis d’une Triumph Daytona 955i. Sans rien spoiler, sachez que le nœud de l’intrigue s’appelle S 1000 RR, et qu’une (très) grosse arsouille vous attend, qui termine de dénouer les fils d’une intrigue décidément bien menée et rythmée.
Et comme il se doit d’une histoire de motards, la motivation de l’enquêteur, c’est l’amitié.
Tout y est.

Goneries
Par Pierre Lailoken,
Éditions Héraclite,
Collection « Terres lyonnaises »,
22 x 13 cm, 240 pages, 19 €

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