Tout autour de ce massif boisé s’étend un vaste réseau de pistes plus ou moins secrètes, mais souvent accessibles à de simples trails. Aussi légale soit-elle, la circulation en ces zones sensibles et protégées fait avant tout appel au savoir-vivre des randonneurs motorisés, notamment à l’égard des marcheurs, cavaliers et autres VTTistes.
Voire par de simples bâtiments ruraux telles les bergeries du Contadour. Ces jas (lieux où les bêtes se jassent, se couchent) sont souvent abandonnés et en ruine, ce qui leur confère un charme certain.
D’autant que la plupart dressent encore fièrement vers l’azur leurs voûtes faites d’un savant empilage de lauzes, pierres sèches totalement dépourvues de mortier !
La nature elle-même n’est pas avare de curiosités. Ainsi la piste qui surplombe les profondes gorges de la Méouge ne donne-t-elle guère envie de louper un virage.
Vus de loin, les Pénitents des Mées ne sont plus ces étonnantes falaises façonnées par l’eau, mais bien les moines pétrifiés évoqués par la légende.
Et que penser des rochers des Mourres, un peu au nord de Forcalquier ? Leur calcaire grignoté par l’érosion compose un fantastique labyrinthe, qu’une imagination fertile pourrait aisément confondre avec les vestiges d’une cité perdue.
Reste que pour rallier ces différentes curiosités en empruntant le moins de routes goudronnées possibles, rien ne vaut une vraie machine de tout-terrain. -Aussi à l’aise sur les pistes roulantes de la montagne de Chabre que sur le chemin empierré du pas de Rodortier, cette dernière permet de conjuguer au mieux découvertes touristiques et pur plaisir motocycliste.
Plaisir que d’aucuns iront même chercher dans d’improbables et rocambolesques franchissements, mais toujours dans la discrétion et le respect des autres.
