Coup tonnerre, le 2 octobre à Matignon. Parmi les 22 mesures annoncées par Manuel Valls à l’issue du CISR, le contrôle technique à la revente des motos n’est pas passé inaperçu.

La Fédération française des motards en colère (FFMC), seule association présente ce matin-là dans la cour de Matignon, a vivement réagit face à cette annonce.

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Les déclarations d’Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la Sécurité routière, et de Nathanaël Gagnaire, délégué général de la FFMC :


Contrôle technique moto : des arguments pas... par Moto-Magazine

Dans un communiqué de presse, les Motards en colère expliquent que « la justification [Ndlr : du contrôle technique moto] ne repose sur aucun élément factuel, attendu que l’état du véhicule n’est responsable que de 0,3 % de l’accidentalité des usagers de 2RM. 

Ce chiffre, dévoilé par le rapport MAIDS, est conforté par des constatations françaises suite à des expertises de motos accidentées. La FFMC et la FEMA [Ndlr : Fédération européenne des associations de motards] s’étaient très largement mobilisées en 2013 au niveau européen contre ce projet de contrôle technique, mais le Premier ministre semble vouloir faire du zèle. »

La FFMC voit cette mesure comme « une provocation » et ne restera pas sans réagir que ce soit au niveau de l’association de défense des motards, mais aussi, « plus largement, au niveau du monde du deux et trois-roues motorisé en France »

Promesse est faite par la FFMC de « mobilisations prochaines » contre le contrôle technique moto. En attendant, une autre manifestation à échelle nationale est prévue, le 10 octobre prochain, contre l’interdiction des deux roues motorisés d’avant 2000 en ville.

Et les motards risquent de venir en force.

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