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Après les constructeurs, c’est au tour des circuits de placer leur avenir sous le signe de l’électrique. Le circuit de Charade, qui vient de fêter ses 60 ans, ambitionne de devenir un circuit 100% électrique. Un rapport du Conseil départemental du Puy-de-Dôme, rendu public en novembre dernier, indiquait vouloir transformer le circuit pour qu’il devienne « une vitrine internationale du développement durable et de l’éco-mobilité ». Le tracé auvergnat, hier décrié pour ses nuisances sonores, pourrait trouver ainsi un second souffle.

Un projet très ambitieux
Ce projet gigantesque pourrait coûter de 4 à 6 millions d’euros. À titre de comparaison, l’asphalte du circuit Bugatti du Mans a été entièrement refait pour 600 000 € en 2016. Charade s’offre donc bien plus qu’une simple « rénovation ».
Pour mener à bien cette opération, le conseil départemental, propriétaire du circuit, compte, d’après nos confrères de France3, sur l’aide financière d’entreprises privées telles que Michelin, Total, Alstom, Bombardier et Colas.
Le tracé auvergnat devrait faire peau neuve en 2020 avec - première mondiale ! - une piste permettant aux véhicules de se recharger en roulant (par induction). Autre innovation attendue : une station à hydrogène devrait être développée pour servir de mode de propulsion aux véhicules. Romain Sellier, le directeur du circuit, annonce la rénovation de tous les bâtiments, la construction de laboratoires et d’une salle de séminaire.

Début des travaux cette année
La première phase de travaux devrait débuter cette année. Au programme : installation d’une ferme de 15 hectares de panneaux photovoltaïques, de bornes de recharges ultra-rapides (150-200 kW) et de 800 mètres de piste permettant la recharge par induction. Coût de cette première phase : 600 000 €. Le conseil départemental, motivé par la vitrine technologique que représente un tel projet, semble très déterminé à le mener à son terme.

Affaire à suivre !

© Crédit photo : charade.fr

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